Regards de Professionnels de l’Education
Françoise PETIT (Psychologue clinicienne SESSAD)
« L’apprentissage traditionnel de la lecture suppose :
- d’une part, un minimum de stabilité motrice et psychique susceptible de mobiliser attention et concentration.
- d’autre part, l’accès au symbolique, étant donné que l’écrit est un code, expression d’un langage oral.
Les enfants accueillis en CLIS en sont pour la plupart démunis, certains déjà engagés dans la spirale de l’échec scolaire.
L’intérêt de l’approche de la méthode de Mme Mouveroux est de solliciter chez l’enfant plusieurs voies d’accès au code écrit, qui, associées, vont servir de repères mnémotechniques.
L’enfant visualise l’image, y associe le bruit, le geste et la kinésie que l’imaginaire, au travers de l’histoire, vient structurer.
Ainsi l’enfant est-il interpellé dans ses dimensions corporelle, cognitive et affective.
Cela lui permet d’évoluer dans un espace d’une plus grande concrétude.
Apprendre à lire devient alors un instant récréatif et ludique, réclamé par l’enfant.
J’en ai été le témoin dans la classe de Mme Mouveroux.
Une part de magie fait de cet apprentissage - si fondamental mais aussi laborieux - une source de plaisir. »
Apprendre à lire devient alors un instant récréatif et ludique, réclamé par l’enfant.
J’en ai été le témoin dans la classe de Mme Mouveroux.
Une part de magie fait de cet apprentissage - si fondamental mais aussi laborieux - une source de plaisir. »
Sophie BERTOMEU (Titulaire d’une Maîtrise de Psychologie Clinique)
« J’ai tout de suite été frappée par la dynamique de vie, de communication et d’échange qui baigne cet espace d’apprentissage qu’est la classe de Mme Mouveroux. Les dessins colorés, les histoires, les gestes offrent un spectacle particulièrement captivant.
Cette méthode relance véritablement chez certains enfants en difficulté un élan de vie physique et psychique essentiel à tout processus intellectuel.
L’enfant se laisse littéralement « prendre au jeu », au jeu de Mimetson.
Les sons deviennent des « clés » pour former des mots et les mots prennent peu à peu sens dans les histoires : formidable façon d’entrer en douceur dans l’univers de la lecture. Ma formation en psychologie m’a permis de comprendre – après recherches - que la démarche de Mme Mouveroux trouvait de nombreux points d’appui sur le plan théorique. (cf références scientifiques)
Marie-Christine MOREAU (Educatrice SESSAD)
Service d’Education et de Soins Spécialisés à Domicile
« J’ai pu observer le bien-fondé de la méthode de Jacqueline Mouveroux auprès d’enfants porteurs de handicaps intellectuels scolarisés dans sa CLIS.
Les enfants prennent plaisir à écouter les histoires, à reproduire les gestes, à jouer avec les sons.
Ils entrent confiants dans la combinatoire et parviennent à la lecture sans s’en rendre compte.
Ils deviennent acteurs et dynamisent par là-même leur apprentissage. »
Alexia NOUE (Professeure des Ecoles)
« Nommée dans un IRPP (Institut de Rééducation Psycho-pédagogique) accueillant des enfants de 6 à 12 ans « fâchés » avec le système scolaire et, pour la grande majorité, en échec d’apprentissage de la lecture, je me devais de trouver une méthode nouvelle nécessairement ludique afin de les « réconcilier » avec les apprentissages.
En stage, j’avais découvert la méthode de Mme Mouveroux et je l’ai mise en place dans ma classe.
Les enfants ont aussitôt, sans difficulté ni réticence, aimé et mémorisé les histoires, puis les gestes et les sons correspondant à ces histoires.
Les enfants sont ainsi entrés dans la lecture en prenant du plaisir, en jouant et en réalisant qu’enfin ils pouvaient réussir ! »
Yannick MIGNOT (Professeure des Ecoles titulaire du CAPA-SH)
Certificat d’Aptitude Pédagogique Adapté à une Situation de Handicap
« Ayant rencontré Jacqueline Mouveroux, dans l’école où elle enseignait,
J’ai suivi avec intérêt les progrès réalisés en lecture par les enfants de sa classe d’intégration.
Ayant moi-même intégré l’enseignement spécialisé, je me suis empressée d’utiliser sa méthode dans ma CLIS.
Les enfants de 8 à 12 ans, non lecteurs au départ et porteurs de handicaps différents, ont alors obtenu de très bons résultats.
Je recommande vivement la méthode Mimetson aux collègues. »