Enseignants utilisateurs en classes élémentaires
Catherine, enseignante au CP (Charente)
J’étais très soucieuse à la rentrée car la majorité de mes élèves arrivant de GS Maternelle avaient des troubles de l’attention et d’importantes difficultés à reconnaître les sons dans les mots. C’est pourquoi, dès septembre, j’ai mis en place dans mon CP la méthode Mimetson.
Tous les enfants ont aussitôt adhéré. Quel plaisir pour eux de voir que, même au CP, ils pouvaient toujours utiliser leur corps pour apprendre !
Au début, ils ont eu l’impression de jouer.
Puis, j’ai constaté que les confusions de sons étaient moins fréquentes que les années précédentes puisqu’on y associait une image et un geste.
En parallèle, on découvrait les menus, les poésies, les chansons, les albums… tout ce qui constitue le bain d’écrit indispensable à l’apprentissage.
Tous mes élèves sont entrés dans la lecture, les gestes étant là pour aider ceux qui en avaient besoin. Pas un seul n’a été en échec et ils se sont montrés très curieux face à toute forme d’écrit.
Pour moi, Mimetson m’a permis de cerner avec précision les difficultés de mes élèves et d’être en mesure d’y remédier.
J’ai pu ainsi être plus patiente, valorisant les capacités des enfants en suivant leur rythme d’apprentissage.
Sarah, enseignante au CP (Charente)
J’ai mis en place la méthode de lecture Mimetson en novembre avec 3 élèves de la classe qui n’avaient pas une conscience phonologique suffisante pour aborder la combinatoire.
Pour Chloé qui - entre autres - n’entendait pas les voyelles de son prénom, un maintien en maternelle avait été envisagé, compte-tenu de ses difficultés.
A ce jour de mars, elle est capable de discriminer correctement les sons et elle lit des phrases simples.
Il en est de même pour les deux autres élèves qui maîtrisent maintenant la combinatoire et abordent la lecture.
Mimetson leur a permis de réussir à entrer dans la lecture et surtout à ne pas connaître l’échec au CP.
Nathalie enseignante en CP (Charente)
J’utilise Mimetson en phonologie depuis la rentrée. Les enfants sont sensibilisés à l’écoute du son et l’isolent facilement…
Par rapport à d’autres méthodes gestuelles que j’ai pu utiliser, où le geste vient avec l’étude du son et constitue une mémorisation supplémentaire, ici, le geste est mémorisé facilement par les enfants et vient avant le graphème…
Laurence, enseignante en CP (Charente)
Mimetson permet aux enfants de démarrer le CP en diminuant le stress car l’entrée dans la combinatoire est ludique.
Ils adorent les petites histoires et aiment les raconter à leurs parents le soir.
Les parents sont enchantés et étonnés de leur motivation et de la rapidité avec laquelle les enfants lisent des mots contenant toutes les lettres.
Marité, enseignante en GS (Seine et Marne)
Depuis 2 ans, j’utilise la méthode MIMETSON dans ma classe de Grande Section. Elle permet aux enfants d’acquérir facilement à la fois une conscience phonologique et phonémique.
J’ai constaté que l’association des gestes et des histoires, absente des autres méthodes, accélère et accentue la mémorisation des sons. Il s’agit bien de retenir le son ou « bruit » de la lettre et non pas son nom. C’est l’émission du bruit de chaque consonne associé au bruit d’une voyelle qui conduit à la combinatoire.
Depuis que j’utilise cette méthode, je suis persuadée que connaître le nom des lettres, c’est-à-dire l’alphabet n’aide en rien à l’apprentissage de la lecture. Je dirais même que pour beaucoup d’enfants c’est un frein. Dans ma classe, jusqu’au 3ième trimestre, les lettres ne sont désignées que par leur son.
L’an dernier, le tiers de mes élèves est entré dans la combinatoire naturellement au cours du 3ième trimestre sans apprentissage spécifique. Par la suite, l’enseignante du CP a constaté que tous les élèves ont maîtrisé la combinatoire plus facilement et rapidement que les années précédentes. Les ¾ de cette classe déchiffraient à Noël.
L’utilisation de la méthode me facilite le travail, je suis le livret pédagogique.
L’apprentissage progressif des consonnes de façon rituelle et ludique quotidiennement ne laisse aucun enfant « sur le bord de la route ». L’acquisition des voyelles n’est qu’une « formalité ».
Tous les élèves comprennent comment fonctionne la combinatoire. Et ensuite chacun entre dans la lecture à son rythme. Un enfant m’a dit après l’apprentissage des voyelles : « Ah, c’est comme ça que ça marche, c’est facile alors! ».
Je tiens à préciser qu’il n’y a rien de magique, l’implication de l’élève est indispensable. Pour les enfants inattentifs et peu motivés, c’est plus long mais ils « avancent ». Et c’est cela l’important.